Les approvisionnements étaient serrés quand nous sommes revenus d’Inde l’autre soir: ma première courge d’hiver de l’année était toujours sur le comptoir, du riz brun dans le congélateur, du gingembre à l’air triste sur le rebord de la fenêtre, des noix et des graines sur l’étagère. Au hasard dans le placard, les herbes sont toujours fortes dans les pots du fond et une noix de beurre de trois semaines. C’était ça. Mais je me sentais épuisé après être descendu de l’avion, et après quarante heures de voyage de porte en porte, j’étais déterminé à cuisiner à la maison. Cette soupe simple a été la première chose que j’ai faite. Il avait une texture soyeuse, une couleur vibrante, et après un petit voyage au magasin du coin le matin pour du yaourt et un citron, les restes de midi étaient encore meilleurs. Surtout pour la touche finale d’un filet de beurre aux herbes et romarin et de pulpe de gingembre et de citron. J’espère que vous le trouverez aussi rafraîchissant que moi. Aussi! Je voulais ajouter quelques photos de l’une de mes expériences indiennes préférées à ce post – le jour où Wayne et moi avons pris nos photos dans la rue à Jaipur.
J’avais lu sur cet homme, Tikam Chand. Il prend des photos dans la vieille ville de Jaipur avec l’appareil photo de son grand-père depuis des décennies. Et quand nous sommes arrivés à Jaipur, nous nous sommes mis à sa recherche. Pas de chance, au début. Mais quelques jours se sont écoulés, et finalement, à un moment où nous ne regardions pas, Wayne a vu un gars avec une vieille caméra sur le trottoir. Nous nous sommes arrêtés, avons sauté, et ce n’était pas dix secondes avant que nous soyons devant la caméra. Soixante secondes et cinq images avaient été prises. Asseyez-vous ici, regardez ici, vous deux ensemble, et ainsi de suite. Je pensais que c’était un peu comme une radiographie dentaire. Beaucoup plus amusant, mais tout de même pour les affaires. Et ce n’était pas Tikam avec la caméra, c’était Abandon. Il n’est toujours pas tout à fait clair pour moi si les deux photographes partagent l’appareil photo ou s’ils sont liés.
Alors ils prennent une photo de vous et c’est là que les choses commencent à devenir incroyables. Le traitement se fait sur place dans la rue, et il est terminé en quelques minutes. Une boîte à l’arrière de l’appareil photo fait office de chambre noire, des négatifs fabriqués à partir de petites feuilles de papier photo déchirées à la main sont placés sur un morceau de bois et retravaillés pour faire des positifs. Il y a un seau pour le rinçage. Ses images complètes (et ses négatifs si vous en faites des folies) sont enveloppées sans cérémonie dans une feuille du quotidien pliée en zig-zag. Tout se passe vite et d’une manière quelque peu hilarante. Pour ceux d’entre vous qui s’intéressent aux détails de la façon dont cela fonctionne, j’ai trouvé cette (Jonas a aussi de superbes photos de Jaipur.)
La photo de la tête aux pieds de nous sur le dessus pourrait être ma prise préférée de nous deux ensemble.
Une photo floue de la caméra de l’avant. Tous les yeux sur Krishna. Il n’y a pas d’obturateur, donc pour exposer le cadre, le capuchon de l’objectif en aluminium rouge est déplacé sur le côté pendant environ une seconde. Une partie de ce que j’ai aimé dans toute l’expérience était sa simplicité et sa non-technicité. Ce type avait un bel objectif dans un coffret sur un trépied qui ressemblait à une paire de bâtons de bois flotté attachés. Et ses photos sont magnifiques d’une manière que vous n’obtiendrez jamais avec un nouvel appareil photo. Complètement inspirant.
De toute façon! J’ai beaucoup plus à partager avec vous, en attendant, profitez de la soupe. Essayez-le avec les bons ingrédients et je suis à peu près sûr qu’il deviendra un aliment de base pour vous cet automne / hiver – ou du moins je l’espère. x ou -h
source http://www.freeknews.xyz/?p=1311
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